Conférences-débats en mai sur « Areva en Afrique » avec Survie

 L’association Survie 26/07 organise, en partenariat avec la CRIIRADArtisans du MondeSortir du nucléaire 26/07Les Amis de la Terre Drôme, le collectif « Areva ne fera pas la loi au Niger » une série de
Conférences-débats sur le thème
d’ Areva en Afrique
suite à la sortie du livre « Areva en Afrique, une face cachée du nucléaire français«  écrit par Raphaël Granvaud (ed. Agone), membre de Survie 26/07.
Vous êtes donc invités à nous rejoindre :
              Le mercredi 9 Mai à 20h à la MJC de MONTELIMAR en présence de Raphaël Granvaud et Yann Louvel (Les Amis de la Terre Drôme)
               Le jeudi 24 mai à 18h30 au grand café français à AUBENAS en présence de Raphaël Granvaud
               Le mercredi 30 mai à 20h au foyer laïque de Valensolles à VALENCE en présence de Raphaël GranvaudRoland Desbordes (président de la CRIIRAD) et Anne Roussel(sous réserve, du collectif « Areva ne fera pas la loi au Niger »)
                                                Entrée libre   –

Contrecarrant « le mythe de l’indépendance énergétique de la France grâce au nucléaire », puisque l’uranium alimentant le nucléaire civil et militaire provient depuis longtemps et pour une large part du sous-sol africain, Raphaël Granvaud détaille les conditions dans lesquelles la France et Areva se procurent un uranium au meilleur coût, au prix d’ingérences politiques et de conséquences environnementales, sanitaires et sociales catastrophiques pour les populations locales.

Dans un contexte international d’intensification de la concurrence sur le continent africain, mondialisation capitaliste oblige, Areva obtient un tiers de son uranium au Niger, qui reste pourtant en dernière position du classement des pays selon leur indice de développement humain.

L’entreprise a toujours pu compter sur l’aide active des représentants officiels de l’État français, mais aussi sur l’appui des réseaux les moins ragoûtants de la Françafrique pour sauvegarder son droit de pillage, en échange de leur soutien politique et militaire aux régimes autoritaires amis. L’auteur dévoile enfin les efforts considérables d’Areva pour que les différents éléments de cette réalité et de sa stratégie de dissémination nucléaire ne viennent pas ternir une image de marque qu’elle voudrait immaculée, alors que « l’Afrique sera dans les années à venir le cœur de [son] activité ».

 

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